CONCERTS
CONCERTS
pour Quatuor Vocal & Violoncelle ▼
— Joseph Dall'Abaco, Caprice n°1 (pour violoncelle seul)
— Arvo Pärt, The Deer’s Cry (arr. pour 4 voix & Violoncelle)
— Lucas Sonzogni, Votre Faim (pour 4 voix)
— Georges Aperghis, Cinq Calme Plats (pour voix seule)
— Kaija Saariaho, Spins and Spells (pour violoncelle seul)
— Arvo Pärt, Da Pacem (à 4 voix a cappella)
— Lucas Sonzogni, La Pesanteur de l’Encre - Création Mondiale (pour 4 voix et violoncelle)
— Vittoria Aleotti, 2 Ghirlanda de Madrigali (à 4 voix a cappella)
Durée : ~1h
La musique et les mots entretiennent une relation ancestrale ambigüe. La musique est-elle vraiment ce « langage des émotions » qui ne signifie rien ? Ou justement, ne tirerait-elle pas sa puissance expressive de son impossibilité à signifier quoi que ce soit?
À une époque contemporaine où même les écrits s’envolent, que nous reste-t-il pour exprimer durablement nos émotions les plus profondes, nos craintes les plus concernées ? Quand le verbe et la musique se télescopent, au point d’impact naît la voix, et se révèlent des significations d’une nouvelle intensité.
C’est encadré par deux pièces d’un autre âge, et accompagné par l’intemporalité du violoncelle, que ce programme intimiste plonge dans l’indicible de notre sensibilité.
pour Chœur de Chambre ▼
— Arvo Pärt, The Deer’s Cry
— Lucas Sonzogni, Regina Majestis
— Vincent Paulet, Psaume 129 (De Profundis)
— Lucas Sonzogni, Rouille de la Vie
— Georges Aperghis, Cinq Calme-Plats
— Julie Zhu, Le Ré - Création Mondiale
– Lucas Sonzogni, Aeternitas Me Sequitur
— Arvo Pärt, Da Pacem Domine
Durée : ~1h20
Depuis les harmonies familières de Arvo Pärt, Vincent Paulet nous guide vers les radicalités théâtrales de Georges Aperghis. Ce programme questionne la perception des « dissonances » typiques de la musique contemporaine. Dissonances et consonances côte à côte s’expliquent d’elles-mêmes, elles s’offrent en miroir l’une de l’autre, elles deviennent centre d’expression et de contraste.
Profondeurs évoque ainsi une forme de traversée. L’accès aux profondeurs se fait en transperçant une surface ; s’y enfoncer, c’est regarder au-delà des reflets apparents, c’est refuser l’artificialité pour embrasser une authenticité toujours plus dense, toujours plus riche, toujours plus expressive.
Plonger dans les Profondeurs, c’est oser une apnée réflexive pour mieux respirer de nouveau à plein poumon ; c’est retrouver sérénité, contemplation et émerveillement.